Les jinn (prononcer djinn) sont, dans le monde musulman oriental et africain, des esprits malins qui parfois prennent plaisir à intervenir dans la vie des humains.


Dans la culture bamana (Mali, Guinée...),  jo (au pluriel jow; prononcer djo et djow) est un terme générique pour désigner les sociétés d'initiation, les associations de pouvoir, les confréries, etc., qui fonctionnent comme instances de régulation et de protection de la communauté et comme intermédiaires entre le monde temporel et le monde spirituel.

Titre de leur premier spectacle, créé en 1989, Djinn Djow est le nom que la danseuse Anne-France Brunet et le percussionniste Vincent Zanetti ont choisi pour leur compagnie. A l'image des jow bamana, ils ont opté pour une structure à la fois ferme de par ses règles esthétiques et la discipline qu'elles impliquent, et souple par la liberté qu'elle offre à l'épanouissement personnel.


L'action culturelle menée par la Cie Djinn Djow lui a valu un prix d'encouragement décerné en 2002 par le Conseil de la culture de l'Etat du Valais.

 

Les membres de la compagnie

Anne-France Brunet (Suisse/France) danse, chorégraphie, création de costumes, graphisme

Vincent Zanetti (Suisse) arrangements musicaux, direction artistique, percussions

Awa Sonko (Sénégal) danse, percussions

Sidikiba Coulibaly (Mali) voix, simbi. Un des donso jeliw les plus appréciés du Mandé

Siaka Diabaté (Burkina-Faso) voix, balafons senufo et maninka, kora

Samba Diabaté (Mali) guitare, jeli n'goni